La vie de ma bulle sucrée : Avril

Cela fait presqu'1 an maintenant que nous parrainons une ruche et c'est une super expérience. 
Nous apprenons énormément de choses et nous nous régalons du miel de nos abeilles.

 Les apiculteurs que nous parrainions ayant trop de travail (ce qui est une bonne chose),
 Un toit pour les abeilles a demandé si certains parrains voulaient bien parrainer d'autres ruches. 

Du coup, ma bulle parraine une nouvelle ruche et ce qui est bien, 
c'est que géographiquement, elle est plus proche que l'autre
 et j'aime beaucoup l'éthique et la démarche entreprise pas les 2 apiculteurs :-)

 Boris et Alexia sont les 2 apiculteurs que nous suivons maintenant :-)


Boris renoue avec ses racines familiales  en se passionnant
pour les pratiques apicoles traditionnelles de la ruche tronc, le « Brusc » cévenol.
Il se forme à l’apiculture au Rucher Ecole du Civam Bio du Gard, puis se reconvertit rapidement.
Il expérimente avec un petit rucher d’une vingtaine d’essaims,
une apiculture biologique dédiée à l’Abeille Noire, locale, « sauvage », ou issue de conservatoires.

Alexia développe une exploitation de maraichage ciblée sur des variétés anciennes,
et travaille des terres grâce à ses deux ânes, « fayou » et « castagne ».

Issus d’un environnement paysan, Alexia et Boris se rejoignent sur des centres d’intérêt et des valeurs communes : l’Education Populaire, les savoirs-faires paysans, les enjeux écologiques.

Convaincus de la nécessité de « vivre et travailler au pays », au travers d’une approche écologique pensée, qui permette à chacun de développer sa spécificité, tout en travaillant ensemble, ils s’implantent tous deux en Cévennes il y a 2 ans dans une vallée gardoise très préservée.

Ils y trouvent des relations humaines chaleureuses, et surtout un potentiel local fait de terres à l’abandon.
Boris et Alexia se lancent dans leur projet de ferme bio, avec l’appui de quelques amis et voisins.
Un lieu dont la vocation sera ouverte à moyen terme sur l’accueil et le partage d’une alternative agricole.

Si vous voulez les suivre sur leur blog, c'est par ici. 

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Sinon durant le mois d'avril, l'activité est dense pour l'apiculteur qui entre en pleine "saison apicole", 
car sur certaines régions, une récolte sera effectuée dès la fin du mois. 
Il ira alors poser puis retirer ses hausses (partie supérieure de la ruche dans laquelle le miel est récolté).

Les abeilles aussi sont très actives car durant ce mois d’avril la floraison est importante 
et doit permettre de constituer des réserves : cerisiers, pruniers, pommiers, colza, pissenlits...

Dès la mi-avril et un peu plus tôt dans le sud, on assiste à la naissance des mâles qui iront féconder la reine.
Une reine est fécondée une fois dans sa vie par 10 à 20 bourdons durant les vols nuptiaux.
Elle pourra ensuite pondre des œufs pendant 5 à 6 ans si sa longévité le permet.

Les abeilles possèdent des glandes cirières qui leur permettent de produire de la cire et ainsi à bâtir nouveaux rayons. Durant le mois d’avril la colonie se développe de façon importante 
car la reine a accéléré son rythme de ponte aussi les abeilles cirières sont en pleine activité.

C’est aussi la période durant laquelle l’apiculteur doit surveiller
 l’essaimage dont nous parlerons plus en détails le mois suivant.

Lorsque les abeilles occupent pratiquement tout l’espace dans la partie principale de la ruche (corps), l’apiculteur agrandit la ruche en ajoutant une hausse. 
Mettre en place la hausse trop tôt, c’est risquer de refroidir la colonie
et ainsi stopper son bon développement car la reine ralentirait sa ponte.
Mettre en place la hausse trop tard, 
c’est risquer qu’une partie des abeilles ne trouve l’espace trop restreint 
et quitte la ruche avec la reine (essaimage). 
L’apiculteur doit donc à cette période suivre de très prêt les évolutions du temps 
et le développement de ses colonies pour prendre les bonnes décisions. 


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Je vous rappelle que vous pouvez parrainer des abeilles sur le site Un toit pour les abeilles.
Je vous renvoie à mon article sur le sujet ici.



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