La vie de ma bulle sucrée : Juillet 2015



Que se passe-t-il dans la ruche ?
Les premiers jours du mois de juillet suivent le même rythme que juin, avec une activité très dense. Les butineuses s’en vont et viennent à la ruche les pattes toujours chargées du précieux nectar et travaillent entre 12h et 15h par jour. Leur durée de vie à cette période est d’ailleurs plus courte puisqu’une abeille vie en moyenne 6 semaines durant l’été, contre 5 à 6 mois durant l’automne où l’activité est plus ralentie.
Arrivée à la mi-juillet, sur certains territoires, les floraisons s’achèvent et signent le début du manque de ressources (eau et nourritures) au sein de la colonie.
D’autres territoires, bénéficiant de cultures spécifiques sont épargnés pendant quelques jours supplémentaires : la bourrache et la phacélie par exemple sont très appréciées des abeilles. La luzerne et le tournesol sont aussi en fleurs selon le calendrier des agriculteurs.

Zoom sur …La Production de miel
Tout commence dans un champ de fleurs où l’ouvrière aspire le nectar de la fleur qu’elle conserve dans son jabot et rapporte à la ruche. Elle le transmet ensuite à une autre abeille, de la bouche à la bouche (c’est ce que l’on nomme la trophallaxie).
Les ouvrières ingurgitent et régurgitent le nectar divisant ainsi le saccharose du nectar et créant deux sucres distincts le fructose et le glucose.
Le nectar est ensuite déposé dans les alvéoles de cire des rayons. Les abeilles l’éventent avec leurs ailes jusqu’à ce que la majeure partie de son eau s’évapore grâce à la chaleur dans la ruche, avoisinant les 35°.
C’est cette déshydratation qui va permettre la conservation du miel dans le temps. Une fois tout ce travail réalisé, le miel est conservé en réserve dans des alvéoles de cire qui sont alors operculées, c'est-à-dire fermées par un capuchon de cire.

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur, lors de la récolte de miel, vient prélever dans la ruche, les cadres de miel, bien remplis et aux rayons operculés, qu’il remplace par de nouveaux cadres. C’est ici que son expertise et son savoir-faire sont alors mis à contribution, puisqu’il doit à ce moment, veiller à laisser aux abeilles, suffisamment de réserves pour subvenir à leurs besoins durant la période hivernale.
Une ruche peur produire plus de 3 kg de miel par jour. Cette production dépasse largement le besoin en réserves des abeilles. L’apiculteur récolte et commercialise ainsi l’excédent de miel de la ruche.

Le Saviez – vous ?
C'est principalement dans l'Ouest, le Centre et le Sud-Ouest que se concentre la production de nectar donc de miel. A l'inverse le sol calcaire du Sud-Est ne favoriserait pas la production de nectar.
Le tournesol a été dans les années 90 un "eldorado" pour les apiculteurs. Aujourd’hui ils le redoutent, depuis l'arrivée des insecticides systémiques (qui se logent au cœur de la plante).

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d'exister. Pour l'homme, c’est de le savoir et de s'en émerveiller.» Jacques-Yves Cousteau


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Je vous rappelle que vous pouvez parrainer des abeilles sur le site Un toit pour les abeilles.
Je vous renvoie à mon article sur le sujet ici.


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