La luminothérapie, une aide contre la déprime saisonnière !


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Le temps gris, le froid, les journées qui raccourcissent, l'hiver est là, il n'y a pas de doute et avec lui, la semi-hibernation de notre ami le soleil qui fera des apparitions plus courtes pour illuminer nos journées et nous réchauffer. Or nous avons besoin de la lumière du soleil pour nous sentir en forme, ce n'est pas pour rien que naturellement on se sent bien au printemps quand les jours rallongent et l'été.

En effet, la lumière du jour est indispensable pour faire le plein d'énergie, chasser le stress et trouver le sommeil. C'est pour cela que lors du changement de saison, bon nombre de personne connaissent ce qu'on appelle une dépression saisonnière. Il est aujourd'hui établi que la cause de ce blues saisonnier est principalement dû au manque de lumière qui provoque ainsi troubles du sommeil, tristesse au réveil, irritabilité … D'après plusieurs études, une personne sur cinq éprouverait ce mal.
(Voir les travaux du Dr Norman E. Rosenthal)



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Mais que se passe-t-il dans notre organisme ?


Notre corps produit à partir d'un acide aminé appelé le tryptophane, un neurotransmetteur, la sérotonine. Ce neurotransmetteur, souvent surnommé “l'hormone du bonheur” joue notamment un rôle dans : la régulation de l’humeur au sens large, de la douleur, du comportement alimentaire, du comportement sexuel, du cycle veille sommeil ...

Cette "hormone du bonheur" permet également  à une autre hormone de se synthétiser :  la mélatonine. Cette hormone est également appelée hormone du sommeil car lorsque son taux augmente dans notre corps, elle indique à notre organisme qu’il est temps d’aller se coucher. Pour résumer donc, c’est la baisse de l’intensité lumineuse qui permet à la sérotonine de se transformer en mélatonine. Elle est sécrétée par la glande pinéale (dans le cerveau) en réponse à l'absence de lumière. Et l’excès de mélatonine dû à la baisse de luminosité en hiver va provoquer une sensation de fatigue persistante, une baisse de motivation, de l'appétit sexuel, des compulsions alimentaires vers les aliments gras ou sucrés. On a rarement envie d’une bonne raclette ou d’une fondue savoyarde en plein été, alors que l'hiver, on raffole de ce type de plat.



Mais que peut-on faire alors ?

Ainsi afin d'aider notre organisme lorsqu'il est en carence "lumineuse",  la première chose à faire pour éviter la dépression saisonnière est aussi simple que d’aller profiter de la lumière du soleil  à la moindre occasion, en automne ou en hiver. Donc dès qu'il pointe son nez, il ne faut pas hésiter à aller marcher, s'installer en terrasse ou dans un parc,  se découvrir un peu si c'est possible et  faire le plein de lumière.

Si sortir n’est pas possible, de manière artificielle, des séances de luminothérapie peuvent être une excellente alternative à cette déficience lumineuse. La luminothérapie est reconnue aujourd’hui comme une excellente technique de médecine dite “douce”. La lumière émise par ces lampes spécifiques est très proche du spectre de la lumière solaire naturelle sans toutefois les rayons infrarouges et ultra-violets.
De plus, elle ne provoque ni fatigue oculaire ni maux de tête. La luminothérapie a de nombreux avantages comme vous l’aurez compris.




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Comment choisir sa lampe ?

Pour une efficacité optimale, il est recommandé une exposition lumineuse de 10 000 lux, au niveau des yeux et ce durant 30 minutes chaque jour. L'idéal est de faire le plein de lumière le matin de préférence, lors du petit-déjeuner par exemple. Il suffit juste de se trouver assez proche de la lampe (environ 40 cm en général) pour avoir la bonne exposition lumineuse, donc faire bien attention lors de votre achat aux informations du fabricants concernant la puissance lumineuse selon la distance à laquelle vous vous tenez de la lampe (plus vous êtes loin plus l'intensité diminue).
Les lampes de luminothérapies se trouvant de plus en plus facilement, une norme de sécurité à vue le jour, il s'agit de la norme CE médical 93/42/CEE, donc faites bien attention lors de votre achat afin que la lampe ne soit pas nocive pour votre peau.


Le simulateur d’aube

Le simulateur d'aube ne doit pas être confondu avec la luminothérapie qui n’agit pas de la même façon puisque l’intensité lumineuse n’est pas très élevée. Le Dr David Servan-Schreiber en parle d'ailleurs dans son livre "Guérir".
Le principe est très simple : on est réveillé par une lueur d'intensité progressive qui reproduit les conditions d’un lever de soleil. Il s'agit d'un "radio-réveil" lumineux en quelque sorte. Pour le Dr Servan-Schreiber, cet outil serait tout aussi efficace que des séances de luminothérapie, et nettement moins contraignant mais les études qui vont dans ce sens sur le sujet sont moins nombreuses que sur la luminothérapie.
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Commentaires

  1. JE suis très sensible à la lumière, notamment l'hiver, quand je suis au travail et qu'il fait si gris/nuit dehors ... je le ressens. Je suis au ralenti, je déprime presque (pour rien en plus). Et puis, quand le rayon de soleil pointe son nez, même si ce serait tentant de se laisser aller au soleil, ça me redonne une pêche d'enfer et je peux déplacer des montagnes !

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    1. Il y a un petit côté presque magique quand le soleil revient et nous redonne de l'énergie :-)

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  2. merci pour cet article car pour le moment nous n'avons fait que d'y penser à en acheter un mais là je penses que oui c'est un peu indispensable même si je trouve que pour le moment nous avons eu assez de chance pour l'ensoleillement depuis quelques semaines (ce n'est pas forcément le cas tous les ans :-) )
    J'essaie de profiter un peu lorsque je dois aller au fond du jardin jeter au compost, mais je n'y reste pas assez longtemps (comme beaucoup trente six mille trucs à faire ;-) )
    merci beaucoup donc pour cet article :-)

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